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Voyage de VTT hivernal épique

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C’est notre traditionnel voyage de VTT en hiver, toujours durant la semaine de la Saint-Valentin.  On aime beaucoup avoir 2 pauses de travail durant l’année, une en hiver et une en été, au lieu de tout prendre les vacances uniquement en saison estivale. 

Cette fois-ci, au lieu de le faire en 4 ou 5 jours, on va le faire en 2 jours et demi.  Nous n’avons pas assez de jours de vacances et beaucoup de projets de prévus cette année.  Comme on dit, il faut faire des choix.

Nous avons choisi de nous promener dans les régions les plus proches de chez nous, soit les régions de Chaudière-Appalaches et Granit.

Déjà, on annonce une bonne bordée de neige (environ 30cm à 40cm) le jeudi, soit le jour avant le départ qui est prévu pour le vendredi soir, après souper.  Je modifie le trajet de cette journée-là pour privilégier les sentiers qui passent sur des rangs, au cas où les sentiers ne seraient pas encore damés et/ou durcis à temps.

De plus, on annonce une tempête de neige avec de forts vents le dimanche.  Je planifie donc 2 trajets du dimanche, long et court.  Si la météo s’avère exacte, on va opter pour le trajet plus court afin d’arriver au stationnement plus rapidement.

Vendredi soir, de Laurier-Station vers Plessisville

Dans ce secteur, nous avons privilégié un trajet composé principalement de rangs.  Il y a eu une bonne bordée de neige le jour précédent et il y a des chances que plusieurs sentiers ne soient pas encore damés.

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sentier dans le coin de Laurier-Station

Nous sommes passés par Val-Alain et Notre-Dame-De-Lourdes. 

C’était une belle soirée avec une belle lune de couleur cuivre.  Les rangs étaient déjà tous déneigés.  C’était assez frisquet le soir, aux alentours de 15 °C. On n’a croisé personne sur les sentiers, c’était très tranquille.   Cela nous a pris 1 h 30 à faire le trajet.

Conduire de soir est une expérience différente et on adore cela.

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Une belle soirée avec une lune cuivrée

Samedi, de Plessisville vers Lac Mégantic

Un matin assez froid, -23 °C selon le panneau lumineux du commerce du coin.  Les quads ont bien démarré sans trop de problèmes à cette température. 

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Il ne fait pas chaud ce matin-là !

Les sentiers entre le départ et la ville de Victoriaville sont principalement composés de rangs et de quelques petites sections de champs qui sont fraîchement damées, d’autres recouvertes de lames de neige. 

Rendu à Victoriaville, on passe en périphérie de la ville et on traverse la fameuse passerelle de la rivière Bulstrode.

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Passerelle de la rivière Bulstrode

Les sentiers dans les champs, pas toujours faciles

Par la suite, l’état des sentiers s’est avéré plus difficile dans le coin de Saint-Albert et de Warwick. Ce sont principalement des champs.  Les sentiers étaient effectivement damés, mais l’état de la surface est typique de début de saison, soit des roulières profondes.  En effet, comme il y a eu beaucoup de nouvelle neige, cela prend plusieurs passages de dameuses et des nuits fraîches avant que le fond soit bien dur. 

Ma blonde Julie est restée prise juste avant qu’on arrive à Warwick.  J’ai dû faire demi-tour pour l’aider à la déprendre et je suis resté pris par la suite.   C’est au tour de Julie de me déprendre avec son VTT et on a réussi à traverser le reste des champs jusqu’à Saint-Adrien.

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Julie est embourbée !  Il faut sortir la neige avant de dégager le VTT avec le treuil.

Route des Sommets

Ensuite, on emprunte ou on longe, selon les endroits, une partie du trajet panoramique appelé « Route des Sommets » qui nous mène jusqu’à Stornoway en passant par Ham-Sud, Weedon, Stratford et Stornoway.  Cette « route » traverse les 17 montagnes.  De plus, elle est située dans la région qui est certifiée « réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic ».  Cela couvre une superficie de 527500 hectares (5275 km²).  Ces réserves ont pour objectif de limiter ou de réduire la pollution lumineuse afin de favoriser un ciel nocturne naturellement sombre.  Elles sont conservées pour leur valeur culturelle, scientifique, naturelle, éducative et pour leur plaisir public.

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On a vu plusieurs chevreuils sur le trajet.

Nous nous sommes arrêtés à Weedon pour ravitailler nos quads et ensuite prendre un bon dîner chaud.   Après le repas, on s’est dirigés vers Milan et on est passé à proximité d’un site historique appelé la légende de Donald Morrison.  Un fugitif qui fait partie d’une des plus grandes chasses à l’homme de l’histoire canadienne.

Juste avant d’arriver au motel à Lac-Mégantic, on tombe sur un sentier qui ne semble pas avoir été damé depuis un bon bout de temps.  J’essaie tant bien que mal de passer au travers, mais sans succès, et mon VTT se remplit vite de neige.  On décide de le contourner sur une courte distance.

Dimanche, de Lac-Mégantic vers Laurier-Station

Le matin, vers 7 h 00, on vérifie la météo et il semble annoncer une bordée de neige accompagnée de forts vents en début d’après-midi.  De plus, il y a un risque de visibilité nulle.  Il faut noter que la dernière section du trajet, un peu avant d’arriver au stationnement à Laurier-Station, est composée de quelques bonnes sections de champs.  C’est le pire endroit à traverser en cas de forts vents, car le sentier se remplit vite et le fond devient mou.  En conséquence, nous allons opter pour un trajet plus court, 215 km.  De plus, afin de sauver du temps, au lieu de déjeuner avant de partir, on va plutôt aller bruncher à Saint-Victor vers 10 h 00.

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On opte pour le trajet plus court et direct vers le stationnement.

Le Polaris de Julie décide de nous bouder…

À 7 h 30, nous sommes prêts à partir, mais le VTT de Julie refuse de partir.  On entend des « clics clics », mais le démarreur ne tourne pas.  On essaie de survolter, mais je suis incapable d’avoir un accès à la batterie sur mon VTT, le banc passager est gelé, impossible de l’enlever.  C’est dû à la traversée des sentiers non damés le jour précédent, cela a provoqué l’accumulation de neige partout sur le VTT, et avec la chaleur du moteur, l’a fait fondre, et la glace s’est formée, faisant ainsi geler certaines composantes.  

Heureusement, un bon samaritain à côté de notre chambre a généreusement accepté qu’on utilise la batterie de son VTT pour faire le survoltage.   Cela a pris plusieurs essais et le quad de Julie a fini par démarrer.  Et c’est le départ !

Voyage de VTT hivernal
On fait du survoltage sur le VTT à Julie.

Enfin, on part !

On emprunte un sentier qui ressemble à un corridor appelé L’Express Beauce Mégantic.  C’est un organisme qui est propriétaire d’une ancienne emprise de chemin de fer Canadien Pacific depuis 2015.  La longueur totale est de 90 KM, soit entre Tring-Jonction et Lac-Mégantic.  Le sentier n’est pas continu tout le long, c’est entrecoupé de rangs à certains endroits.

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Encore des chevreuils, cette fois-ci, sur L’Express Beauce Mégantic

Il commence déjà à neiger.  De la neige légère qui tombe tranquillement du ciel.  On sent la zénitude, mais aussi, en même temps, cela nous annonce que la tempête de neige s’en vient.  Nous nous sommes rendus à Saint-Victor vers 9 h 45 pour un brunch au restaurant, les pistes étaient vraiment belles et on n’a pas rencontré un chat tout le long.

À 10 h 55, il neige déjà beaucoup, mais le vent est léger. C’est l’heure de partir et notre prochaine destination est le stationnement à Laurier-Station.  De Saint-Victor jusqu’à Saint-Sylvestre, encore une fois, de beaux sentiers avec un fond bien dur et quelques rangs. 

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 la visibilité commence à être moins bonne.

La tempête de neige se lève

Par la suite, ça se gâte de plus en plus, le vent se lève et le reste du sentier est composé principalement de champs.  Dans ce coin, soit de Saint-Sylvestre jusqu’à Sainte-Agathe-de-Lotbinière, la visibilité devient plus difficile et les traces de roues commencent à disparaître.  Il faut bien aligner les poteaux quand on roule pour éviter de s’échouer en dehors du sentier.  Malgré tout, il y a un bon fond et on a réussi à traverser ce secteur sans misère, malgré le vent et la neige forte.

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Les traces de roues disparaissent à vue d’œil dans les champs.

Après, on roule sur 28 KM de sentiers boisés dans lesquels on est à l’abri du vent jusqu’à Saint-Flavien.  Malgré la neige intense, ça roule très bien. 

Voyage de VTT hivernal
sentiers boisés, dans le coin de Dosquet

On est dans le pic de la tempête et, à la sortie du boisé, il y a 800 mètres de champs à faire avant de rejoindre le rang.  La visibilité est nulle, on ne voit pas les poteaux suivants et mon quad cherche à vouloir s’embourber, car il y avait déjà la neige jusqu’au pare-choc.  Tant qu’il avance, je maintiens la même vitesse. 

Si j’enfonce trop l’accélérateur, je risque de caler, car le VTT va chercher à creuser ; si je vais trop lentement, je n’avance plus.  À un moment donné, en plein milieu du champ, j’ai eu un petit moment de frousse. Malgré la vitesse constante des roues, je n’avançais presque plus, j’étais en train de traverser une bonne lame de neige qui touchait le porte-bagage avant.  Finalement, j’ai réussi à rejoindre la route sans m’embourber. Julie a eu moins de misère, car elle suivait mes traces, heureusement ! 

C’est le temps qu’on arrive au stationnement, et le reste du trajet s’est bien déroulé, car on était sur des rangs sur les derniers 10 KM, mais il fallait qu’on tienne bien les poignées, il ventait fort sur le côté.  On a eu un bon soulagement d’être arrivés à bon port, car la visibilité était nulle.

Conclusion

Nous avons aimé notre fin de semaine malgré la météo.   Faire du quad en hiver comporte son lot de défis et il faut être bien préparé en conséquence.  Par exemple, avoir des bons équipements tels qu’une pelle, de bons vêtements chauds, des câbles de survoltage, etc.  Aussi, planifier des trajets en fonction de la météo.

En effet, la météo est une science inexacte et s’il fallait qu’on écoute religieusement la météo et s’empêcher de sortir, on aurait manqué beaucoup de belles randonnées.

Comme on dit, ça fait partie de la « game » !

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Bonne randonnée et soyez prudent !

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